Guillaume CLOTHILDE, photographe
Guillaume est photographe chez TRIBVN depuis 2 ans, un métier qui allie ses deux passions : l’histoire et la photographie.
Ton parcours en quelques mots ?
Après avoir obtenu mon BAC Pro en photographie, je me suis envolé vers le Québec pour poursuivre mes études dans un DEC photographie (équivalent BTS). Je suis rentré en France à cause du COVID au bout d’un an. J’ai poursuivi avec un BTS photo que j’ai obtenu. Après cela, j’ai fait des cours du soir pour passer un diplôme de Design graphique. J’ai été engagé en même temps chez TRIBVN Imaging, un travail que j’adore.
Comment ta passion pour la photographie est-elle née ?
Quand j’étais petit, j’adorais regarder les anciennes photos de famille. L’un de mes oncles travaillait pour la société KODAK, les photos étaient sublimes. C’est ce goût pour faire de belles photos qui m’a donné l’envie de devenir photographe.
Les archives les plus incroyables que tu aies eu à numériser ?
Étant un amoureux d’histoire, les archives du musée de Bretagne (les Champs Libres) m’ont subjugué. Je me souviens des photographies de la Seconde Guerre mondiale, où l’on découvre le quotidien des Bretons durant l’occupation. J’ai numérisé des portraits de soldats, de civils, mais aussi des photos de mariages et puis toute la période de l’après-guerre quand les villes sont en ruines.
Le plus grand challenge que tu as pu relever chez TRIBVN Imaging ?
Pourvoir réaliser efficacement de grandes quantités de numérisations pour Kenzo, ainsi que pour la Bibliothèque nationale d’Autriche.
Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?
Le contact avec l’ancien : se dire que ces photos, qui ont sûrement dormi durant plusieurs décennies, peuvent revivre et être revues grâce à nous, à notre travail, à notre passion.
As-tu des projets persos autour de la photo ?
Quand j’ai du temps, j’aime photographier des paysages avec les gens qui m’accompagnent. En ce moment le projet qui me porte est de réaliser un long reportage sur le handicap. Ma compagne est handicapée à cause de la Maladie de Wilson, c’est donc un sujet que je connais bien. La rééducation et les contraintes du quotidien sont à la fois importantes pour la personne handicapée et pour l’aidant, mais souvent invisibles pour les autres, j’essaye alors de le matérialiser en photos. Non pas pour faire de la démagogie, mais simplement pour ne montrer qu’une seule chose : « qu’ils existent et qu’ils vivent eux aussi ».