Fabrice GUERNET, photographe

Portrait de Fabrice GUERNET
4 avril 2024 | L'équipe

Fabrice, le doyen de notre équipe de photographes, a démarré chez TRIBVN Imaging en tant qu’archiviste. Une belle et longue carrière dans la numérisation patrimoniale.

Ton parcours en quelques mots ?

J’ai un CAP photo et un Bac pro artisanat métier d’art option photo.

Après avoir obtenu mon diplôme, je suis rentré immédiatement dans la vie active, avec un boulot au journal L’Équipe en tant que documentaliste archiviste, un travail que j’aimais beaucoup mais que j’ai dû malheureusement arrêter pour faire mon service militaire.

A mon retour, je me suis tourné vers la numérisation. J’ai travaillé en tant qu’opérateur de numérisation et archiviste dans une agence photos. J’y suis resté deux ans.

J’ai ensuite répondu à une offre d’emploi de TRIBVN Imaging, qui cherchait une personne pour bosser directement à l’ECPAD. J’y ai démarré en tant qu’archiviste. C’était il y a 18 ans déjà.

Comment ta passion pour la photographie est-elle née ?

C’est de famille, j’avais un père journaliste qui aimait beaucoup la photo. Je me souviens des séances diapos étant gamin…
Et puis, j’avais un voisin en face de chez moi qui était au club photo à l’EDF, où travaillait son père. On allait faire des photos ensemble, puis on les développait, les tirer…

Les archives les plus incroyables que tu aies eu à numériser ?

Sans doute les plaques de verre et autochromes de l’ECPAD sur la 1ère guerre mondiale. On y voyait des scènes de la vie quotidienne, des portraits, et aussi bien sûr des photos de conflits. Le fonds Tonkin (guerre d’Indochine) m’a également marqué.

Bibliothèque en ligne ECPAD - La bataille de Diên Biên Phu

 

Sinon, pour L’Équipe, j’ai numérisé les plaques de verre du journal Excelsior, le premier journal illustré quotidien créé le 16 novembre 1910. Il n’y avait pas que du sport, les sujets étaient variés, ça m’a beaucoup plu.

Le plus grand challenge que tu as pu relever chez TRIBVN Imaging ?

Je pense qu’il s’agit des plaques de verre de l’IGN, on avait un gros volume à numériser et on faisait tout de A à Z, sur place à l’IGN.

Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?

Ce que je préfère c’est la partie numérisation. On a des archives très variées à numériser, ça peut être des estampes japonaises du 16ème siècle, des plaques de verre de la Commune…

J’ai en mémoire un fonds que nous avons numérisé pour la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP). Il s’agit du fonds d’André ZUCCA, un photographe qui travaillait pour Signal, journal de propagande Nazi. Il est également très connu parce qu’il est l’un des seuls à photographier en couleur à l’époque.

As-tu des projets persos autour de la photo ?

J’aimerais refaire du tirage argentique.