Alice d’HUBERT, directrice des opérations
Initialement engagée en tant que responsable projets de numérisation, Alice devient rapidement notre directrice des opérations. Un rôle primordial chez TRIBVN Imaging.
Ton parcours en quelques mots ?
J’ai fait un BTS photographie au lycée Auguste Renoir, ce qui m’a mené à un premier emploi en tant que photographe de studio pour un site e-commerce dans le nord de la France. Après un voyage d’un an en Nouvelle-Zélande, je me suis installée à Paris et j’ai commencé à travailler comme photographe pour la maison de maroquinerie Lancaster Paris. Pendant les années qui ont suivi, j’ai pu travailler sur des missions très variées : de la gestion d’un studio, à la mise en place de process de prise de vue et de retouche, à la prise de vue en elle-même pour de la vente ou de la communication.
Après 5 ans et demi et une formation en cours du soir pour obtenir un diplôme dans la gestion de projet de médiation culturelle des sciences et techniques, j’ai décidé de prendre un virage et de m’orienter vers les domaines du patrimoine et de la culture. S’en est suivie mon entrée chez TRIBVN Imaging.
Comment ta passion pour la photographie est-elle née ?
Mon père est photographe, il a un commerce dans le Nord et m’a fait découvrir sa passion très tôt.
Les archives les plus incroyables que tu aies eu à numériser ?
Pour le côté historique, ce sont sûrement les archives liées aux différents conflits mondiaux (plaques de verre, objets, tirages…). Lorsque l’on a ces documents qui ont traversé le temps entre nos mains, cela donne du sens à notre travail, il y a un devoir de mémoire incroyable. La numérisation et l’attention que l’on porte à ces archives va permettre de conserver des traces de ce qui a eu lieu dans le passé, de rendre ces documents accessibles aux chercheurs ou parfois au grand public, etc.
Pour le côté esthétique, j’ai un faible pour les calques des maisons de Haute Joaillerie où des bijoux d’une finesse incroyable sont peints à la main.
Le plus grand challenge que tu as pu relever chez TRIBVN Imaging ?
Le plus grand challenge, et en même temps ce qui est sans doute le plus stimulant, est le côté sur-mesure de nos prestations.
Nous devons régulièrement nous réadapter pour être capable de traiter des fonds organisés de façon très différentes, avec des attentes diverses selon nos clients et ce qu’ils souhaitent faire ensuite des fichiers numérisés.
Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?
De savoir que ce que l’on fait est utile compte beaucoup. Il y a aussi le plaisir de voir beaucoup de fonds photos différents, parfois encore méconnus mais qui vont, grâce à la numérisation, avoir une nouvelle vie.
As-tu des projets persos autour de la photo ?
Je fais pas mal de photographie argentique, surtout quand je pars en voyage et j’ai des projets autour du collage, une technique que j’aime particulièrement.